vendredi 28 mai 2010

Les stars du tennis, chanteurs?

Dans le cadre de l'émission "Un jour à Roland", Jo-Wilfried Tsonga, Robin Soderling et Andy Murray se sont prêtés au jeu du karaoké, avec Roger Federer comme animateur.

Au menu:
-I got a feeling des Black Eyed Peas
-Gimme, Gimme, Gimme du groupe Abba
-I want you back des Jacksons Five

Quelle est votre performance préférée? :)


mardi 18 mai 2010

Un gamin devenu un grand athlète...

Voici ma vidéo "coup de coeur" de cette semaine:
Le Serbe, Novak Djokovic, no3 du classement ATP.

Déjà à l'âge de 7 ans, raquette dans les mains, on sentait le champion en devenir! :)

dimanche 2 mai 2010

Dr Mary-Noël

Les chauds rayons du soleil, le chant des oiseaux qui vous pousse hors du lit, l’apparition d’un tapis de verdure, avouez que vous sentez l’arrivée de l’été ? D’ailleurs, je me réjouis avec confiance d’une suite de journées chaudes et humides qui me permettront enfin, après 6 mois d’attente, d’éprouver un plaisir physique à deux. Les esprits tordus, prière de vous abstenir s’il vous plaît, je parle d’un divertissement non sexuel, qui consiste à frapper une balle par-dessus un filet! Et oui, la saison extérieure de tennis arrive sous peu et quelle meilleure manière de faire de l’exercice tout en s’amusant ? Cependant, il serait malhonnête de ma part de vous assurer un sentiment de bonheur durant l’activité. Hélas, le tennis se veut un sport très technique et il semble n’exister aucun vaccin contre l’ennui qui peut s’y rattacher. Toutefois, une injection d’air pur ainsi qu’une prescription de ma part, soulageront vos inquiétudes. Voici donc mon cours de tennis 101 qui vous permettra d’apprendre les rudiments de ce sport si MERVEILLEUX.


Au menu cette semaine, pratique avec ma sœur, que je considère comme une joueuse moyenne, qui se débrouille bien. Cette séance m’a permis de l’observer et de prendre conscience de ses faiblesses majeures. Ses mauvaises habitudes et son style de jeu (elle possède quand même des qualités), m’ont donné l’inspiration pour élaborer ma stratégie. Le tennis semble facile n’est-ce pas ? « You just have to whack a ball over a net, right ? » Mais au-delà de ce but, il existe les coups, mais surtout la technique pour les réussir. N’ayez crainte, je ne développerai pas un plan incompréhensible de style « monter un meuble IKEA ». Au contraire, je désire simplement vous donner quelques conseils que vous pourrez mettre en application au moment où raquette de tennis vous tiendrez.


Tout d’abord, les trois coups principaux sont : le service, le coup droit (forehand) et le revers (backhand). Selon moi, le service demeure le coup doté du coefficient de difficulté le plus élevé en raison de sa complexité et sa nécessité de coordination. Par conséquent, pour les moins expérimentés, je vous recommande de ne pas exécuter le mouvement, mais simplement d’engager la balle à la cuillère (vers le bas). De cette façon, vous diminuez les risques de rater en début d’échange.


Les étapes :
1. La prise : En ce qui concerne le coup droit et le revers, vous devez avant tout, adopter une prise confortable et chercher à garder celle-ci pour viser la régularité. Vous devez également tenir fermement la raquette, car le manche ne doit ni bouger, ni tourner lors de votre frappe. Petit truc, en coup droit, prenez votre manche comme si vous serrez la main de quelqu’un.

2. La position : La position de frappe constitue un élément primordial. Elle implique principalement votre corps, vos pieds, vos épaules. En observant ma sœur, j’ai réalisé que ses mauvais appuis constituaient une source de nuisance qui l’empêchaient d’atteindre le maximum de force. La posture « de base » à adopter, car il en existe plus d’une, consiste à
-se tenir de profil
-positionner ses épaules perpendiculairement au filet
-placer ses pieds parallèlement au filet.


3. La préparation : Cette étape consiste à placer votre raquette pour prendre de l’élan lors de la frappe. En coup droit, la tête de raquette doit remonter loin derrière le dos, au niveau de la tête, voire même au-dessus. En revers, la raquette doit être à la même hauteur que vos épaules et le bout du manche doit pointer en direction du filet. La préparation doit se faire le plus rapidement possible. Aussitôt que vous percevez le coup que vous aurez à frapper (coup droit ou revers), placez immédiatement votre raquette adéquatement. Une préparation en retard égale une perte de contrôle et de vitesse.

4. La frappe : L’épreuve ultime, enfin. De un, essayez de frapper la balle légèrement devant vous et au sommet du rebond. De deux, évitez de frapper la balle trop basse, car elle remontera vers le haut en « balloune ». Pour les plus expérimentés, plus vous frappez la balle tôt après le rebond, plus vous serez en mesure de diriger votre cible jaune. Au moment de la frappe, avancez dans la balle afin que le poids de votre corps augmente la puissance. Finalement, après la frappe, poursuivez votre élan jusqu’à ce que votre épaule touche à votre menton.
Je vous propose :
-cette vidéo du coup droit :
http://www.youtube.com/watch?v=yo_zuz7bcLQ&NR=1
-cette vidéo du revers
http://www.youtube.com/watch?v=MbUdsJP8vgU
-pour les intéressés, vidéo du service
http://www.youtube.com/watch?v=xlE_q-4hZb0


« Brossé », « coupé », « slicé », « rétro » « kické », « lifté », des effets, il y en a. Amorti, volée, smash, demi-volée, lob, passing, les coups sont nombreux. 15-30, 40-15, égalité, avantage, le pointage est compliqué. Cependant, avec mes conseils, vous êtes maintenant capables d’exécuter le mouvement du coup droit et du revers, les deux coups principaux. Je ne peux vous garantir la réussite, mais pour ceux qui souffrent de la maladie « wannabe » et qui veulent désespérément devenir un Federer ou une Williams, je vous prescris un remède, la coach prettytomboy. :)

jeudi 29 avril 2010

La fièvre des séries me donne des chaleurs…

-C’était tellement intense! Des frissons me courent dans le dos. Je suis sans voix! Le CH en deuxième ronde, WOW!”

-Et pourquoi cette envolée tout à coup? Quelle stratégie nouvelle l’équipe a-t-elle adoptée? Est-ce des joueurs différents de la saison régulière?

-Heu… je l’ignore. Halak est trop fort, mais je n’ai pas vraiment suivi la saison.


À cet instant même, une envie folle de répliquer à cet individu me prit. “Bravo champion! Tu sautes de joie, tu es plongé dans la béatitude de l’extase, tu t’achètes un drapeau pour mettre sur ta voiture, tu montres ton patriotisme envers les Canadiens, mais tu n’es même pas foutu de suivre leur saison régulière.” Un discours trop direct me direz-vous? Des propos désobligeants? Peut-être. Mais je trouve malsain, ou dommage, oserais-je dire afin de paraître plus aimable, que certains individus commencent à festoyer puis à louanger les joueurs simplement parce que les séries ont enfin débuté et parce que l'équipe montréalaise gagne.


Je comprends cette frénésie qui entoure cette période de l'année, qui permet aux gens de se rassembler, de vivre intensivement une panoplie d’émotions, bref de créer une cohésion de groupe. C’est correct. J’accepte ces raisons. Cependant, si un de vous est dans l’impossibilité de répondre à cette liste de questions (niveau de difficulté 3/10) à propos de l’équipe qu'il adule depuis le début des séries, qu'il se pose alors les vraies questions. Est-il réellement le « fan » qu'il croit?

-Qui est le meilleur marqueur de l’équipe?

-Latendresse a été échangé pour quel autre joueur?

-Qui a remplacé Bob Gainey comme directeur général ?

-Qui suis-je, j’ai le #14 et mon contrat avec le Canadien se termine à la fin de la saison ?

-Qui s’est blessé au genou droit le 30 janvier dernier et qui a fait son retour le 24 mars ?

-Quel est le numéro de Lapierre ?

-Question piège, qui est le capitaine du CH ?


Avouez qu’en ce moment vous me trouvez rabat-joie, avouez, allez? Vous éprouvez une certaine haine, inoffensive de préférence, et vous sentez probablement que je vous empêche de célébrer. C’est faux. Je désire sincèrement vous voir ressentir des émotions « vraies », m’assurer que vous acclamez une équipe pour les bonnes raisons. Si le CH se retrouve à faire les séries et qu'il vous permet de jouir d’un plaisir physique et mental, comprenez que c’est grâce à l’énergie qu’il a déployée durant la saison régulière. En ce qui me concerne, que l'équipe ait eu des hauts et des bas, « I don’t care ». Mais j’ai à cœur le parcours des Canadiens qui mène à des résultats. Croire que ma présence assidue devant mon téléviseur a peut-être fait une différence, me satisfait pleinement.


J’avoue avoir été brève aujourd’hui, mais je crois que mes propos, et je l’espère, vous feront réfléchir et réagir. Je vous demande également de vous poser une autre question. Si le Canadien n’avait pas participé aux séries, qu’auriez vous fait, qu’auriez vous dit. «Ah! Ils se sont pognés le beigne toute l’année, ça me surprend pas.» De un, parlez en connaissance de cause svp. Puis pour ma part, que l’équipe gagne ou qu’elle perde, qu’elle joue comme un pied ou qu’elle joue admirablement bien, je serai toujours présente pour regarder patiner les « habs » et apprécier le sport, qu’est le hockey.


En terminant, je souhaite à tous les fans du CH, une bonne fin de séries. Et pour ceux et celles qui n'aiment pas le hockey, je vous apprécie quand même! :)

samedi 24 avril 2010

Nadal, un "Gypsy"?

La semaine dernière, mon billet mettait en vedette ces sportifs, fashion victims, qui osent démontrer non seulement leur talent athlétique, mais également leurs attraits physiques. Afin de suivre la tendance, je vous propose aujourd’hui une vidéo qui représente admirablement bien l’athlète dans un contexte différent d’un match de tennis.

Au menu : Rafael Nadal, no3 mondial du classement ATP, dans le clip de Shakira « Gypsy ».

En ce qui me concerne, une vidéo très simpliste. Un contenant excellent pour les deux sexes, mais un contenu de premier niveau.
Un style « film de série B » ou un chef-d’œuvre édenien?
Qu’en pensez-vous?

mercredi 14 avril 2010

Des sportifs "fashion victims"?

L’allure "fashion", l’attitude « glamour », les couvertures de magazines, l’univers de la mode exerce sur l’esprit une véritable fascination. D’ailleurs, qui ne rêve pas de jouer au top modèle ou de s’improviser créateur d’une ligne de vêtements? Pour certains athlètes professionnels, la réponse semble tellement naturelle qu’ils se laissent eux-mêmes séduire par ce monde dangereusement attrayant. Les sportifs qui volent la vedette aux mannequins, qui posent pour des photographes célèbres et qui se transforment en designer, représentent la réalité d’aujourd’hui. Une situation favorable ou déplorable?


Le monde du sport en mutation, il est de plus en plus fréquent d’apercevoir des athlètes profiter de leurs nombreux attraits physiques et de se lancer dans le « mannequinat ». En plus d’être acclamés pour leurs performances sportives, ils arrivent à se faire une célébrité avec leurs jambes de gazelle, leur abdos découpés, leur corps désirable. Bravo à eux! Un phénomène si intriguant nécessite obligatoirement des questionnements! Peuvent-ils faire les deux? Ont-ils la capacité d’exceller en alternant « photo shooting » et compétitions internationales? Doivent-ils choisir entre champion ou célébrité? Revenons quelques années plus tôt. Vous connaissez Anna Kournikova? Oui, la belle et sexy Russe aux cheveux d’or. Elle était mannequin, non? Erreur, à la base, joueuse de tennis constituait son métier. Mais faute de pouvoir s’entraîner en raison de blessures répétitives et par passion pour le « jet-set », elle choisit d’exploiter admirablement bien son corps par le biais de photos, d’émissions de télévision, de publicités. Quel mal y a-t-il à profiter de ses atouts, hein? Si elle s'enrichit davantage grâce à ses contrats publicitaires que ses performances sportives, pourquoi n'abandonne-t-elle pas le tennis afin de se concentrer sur son talent de « poseuse »? Et bien, c’est ce qu’elle a fait. On lui a souvent reproché de n’avoir jamais récolté un titre en simple sur le circuit de la WTA. Ok, fine! Elle a malgré tout réussi à faire parler d’elle d’une autre façon. Néanmoins, en voyant ce genre d’attitude, de comportement, je me demande réellement s’il est normal que cette athlète professionnelle soit, avant tout, reconnue pour son sourire charmeur et non son coup droit? Et si à l’inverse, je prononce le nom, Wayne Gretzky, par exemple. La première image qui vous vient en tête est assurément celle d’un athlète qui possède 61 records dans LNH. D’ailleurs, n’est-ce pas la job d’un sportif de laisser sa trace à travers les années, avec ses performances grandioses? À moins que son but ultime consiste à faire de l'argent en se pavanant devant la lentille. À vous de me le dire!


Si certains ont opté pour le « mannequinat », d’autres ont été charmés par l’univers du design. La tendance d’investir dans une ligne de vêtements ou de faire équipe avec un créateur s’installe et semble persister. Pas assez satisfaisant de mettre en valeur mes qualités athlétiques, pourquoi ne pas faire plus et exploiter ma créativité, dira le sportif. Super intéressant, non? Surtout lorsque l’athlète est au top et que sa popularité ne cesse de croître. Qui ne voudrait pas porter la robe de la numéro 1 mondiale, Vénus Williams, sur un terrain de tennis ou les fameux pantalons à carreaux de Ian Poulter sur le green? Mais cette opportunité si alléchante peut, dans certains cas, se transformer en un obstacle difficile à surmonter. Si durant une période quelconque l’athlète fait face à des complications, s’il se blesse, s’il dégringole dans le classement, que se passera-t-il? Qui désirera parader vêtu d’un chandail dessiné par le 80ème mondial. Personnellement, pas moi! Mais si j’avais le choix, je n’hésiterais pas à me procurer les vêtements d’un ancien médaillé d’or aux Jeux Olympiques, appelé Bruny Surin. Quelle bonne idée a-t-il eu de lancer sa collection après une merveilleuse carrière! Jouissant déjà d’une excellente réputation, il augmente ses chances de réussir. Pour les intéressés, sa ligne de vêtements de sport pour hommes et pour femmes est en vente au Québec.


Après mûres réflexions, je crois que les athlètes peuvent faire les deux, puis s’ils arrivent à une symbiose entre champion et « fashion star », tant mieux. Cependant, il est d’une évidence même que leur carrière d’athlète doit être priorisée. La performance sportive est celle qui assure l’accès à une première notoriété et si elle se voit négliger, bye-bye crédibilité et adieu le fan club! En ce qui me concerne, si l’athlète est en mesure de se retrouver parmi les meilleurs au monde et de poser en sous-vêtements pour un magazine, je n’y vois aucun inconvénient. Pensiez-vous vraiment que j’allais fermer mes yeux et me priver de ces performances? :)

vendredi 9 avril 2010

Un kinésio, ça prévient les bobos?

« Un prof d’éduc?, un physio?, un ergo? » « Non, un kinésiologue! » Vous connaissez? La kinésiologie s’intéresse au mouvement humain. Cette science connaît aujourd’hui un essor en raison du vieillissement de la population et de l’intérêt grandissant du mieux-être des individus. Malgré un désir intense d’acquérir une popularité auprès du grand public et d’être au sommet de sa notoriété, cette discipline semble encore en laisser plus d’un perplexes. D’ailleurs, un journaliste en a lui-même perdu ses mots, la semaine dernière. Dans un des médias écrits québécois, l’orthographe du terme « kinésiologie », était incorrecte. Assez décevant, non? Je manifesterai donc ma solidarité en éclaircissant le mystère de ces éducateurs physiques aux formations beaucoup plus avancées. Afin d’assurer l’exactitude de mes propos, j’ai fait appel à une kinésiologue, actuellement à la maîtrise, prénommée Amélie.


C’est quoi ça?: La kinésiologie est une pratique professionnelle destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique. Elle utilise le mouvement afin d’améliorer la condition physique, la capacité des muscles et des systèmes énergétiques d’un individu. Par le biais d'interventions spécialisées et sécuritaires, le kinésiologue exerce des fonctions telles que, l’évaluation de la condition physique, la conception de programmes d’entraînement spécialisés, l’analyse des tâches et activités ainsi que le suivi de ses clients. Il accorde également une grande importance à la promotion de la mise en forme en se donnant comme rôles principaux:

-de partager ses conseils, ses connaissances des bienfaits du sport et de l’éducation en matière d’activité physique

-d’animer des séances d’entraînement

-de faire la promotion et la création de programmes en santé

-de promouvoir l’assiduité de l’exercice.


Puis moi, est-ce je peux travailler avec un « kin »?: Si la force du kinésiologue réside dans la variété de ses tâches, elle se trouve également dans la diversité de ses clients. Tout d’abord, celui-ci peut travailler en étroite collaboration avec des athlètes désireux d’améliorer, de façon considérable, leurs résultats, leurs performances. Le kinésiologue a également la chance de mettre ses compétences à profit en prenant en charge des individus en réadaptation physique, ayant souffert de blessures musculosquelletiques. De plus, à l’aide d’exercices précis et adaptés, le spécialiste de l’activité physique, peut travailler seul ou en interdisciplinarité avec d’autres intervenants de la santé (médecin, physiothérapeute, psychologue, nutritionniste, ergothérapeute), afin d’améliorer la condition des populations symptomatiques (maladies cardiovasculaires, maladies chroniques, troubles métaboliques, récupération post-opératoire etc). Finalement, toute personne, qu’elle soit enceinte, stressée, atteinte d’incapacités physiques, de 7 à 77 ans ou plus, qui a à cœur sa santé et qui désire améliorer sa qualité de vie, peut avoir recours à ces professionnels.


Comment choisir un bon kinésiologue?: Il semble d’une évidence même que, pour certains, l’univers de la kinésiologie est méconnu, voire même inconnu. Il est donc difficile, pour ceux-ci, de se tourner vers ce genre de pratique. Je vous conseille d’aller sur le site de la Fédération des kinésiologues du Québec (FKQ) et de vous diriger dans la section « trouver un kinésiologue ». Le bottin vous permettra de faire des recherches rapides en fonction de la région, du service, du secteur, de la clientèle, etc. Mais comme dans plusieurs domaines, le bouche-à-oreille se révèle être une méthode très efficace pour s’informer. Soyez donc tout ouïe! D’ailleurs, afin de faciliter votre travail, selon Amélie, les principales qualités que doit posséder un bon « spécialiste de l’entraînement » sont, l’écoute, le professionnalisme, l’empathie, le positivisme et l’énergie contagieuse. Ah! Comme c’est étrange!, Amélie maîtrise parfaitement ces habiletés! :)


Puis le déroulement?: Après avoir trouvé votre « kin» de rêve, il est maintenant temps de suivre votre première séance. Tout individu recevra des services adaptés qui répondront à ses besoins. Cependant, des étapes de base font partie du processus de la mise en forme.

1. Consultation afin de prendre connaissance des besoins du client (ses attentes, ses objectifs, ses limites) et de ses préférences (à domicile, en clinique, privé, semi-privé)

2. Évaluation de la condition physique (différents tests à passer)

3. Élaboration du programme d’entraînement en fonction des résultats obtenus

4. Suivi fait selon le type de programme et de sa fréquence. La méthode utilisée est F.I.T.T. : Fréquence (nombre de fois), Intensité, Temps (durée), Type (le genre d’activité)


De nos jours, l’intégration de la kinésiologie en milieu de travail est de plus en plus fréquente. J’ai d’ailleurs demandé à Amélie ce qu’elle en pensait. « On sait que la santé est une des grandes préoccupations de notre société et si nous, les kinésiologues, sommes en mesure de l'intégrer des les milieux de travail, ce sera un grand pas vers l'amélioration de la condition physique. Que ce soit grâce à des cours de groupe pendant le dîner, à des « clubs » de marche, à des conférences ponctuelles, à des « gym » intégrés dans le milieu de travail, ces mesures peuvent définitivement faire une différence. Amélie m’a également mentionné que l’entreprise Ubisoft possède maintenant un « gym » accessible aux employés dans leur milieu de travail, et queBombardier profite de l’expertise de kinésiologues, qui leur offrent des séances d’étirements, d’activation et d’exercices de mobilité, sur place. Le point positif dans tout ça ? Ces initiatives ont permis de diminuer à long terme les risques de blessure et d’améliorer la qualité du travail des employés.


C’est fini !!: Ais-je réussi à éclairer le mystère de la kinésiologie? Comprenez-vous mieux l’importance de cette pratique? Ais-je persuadé les plus septiques de se mettre en forme ? Si je n’ai pu répondre à vos questionnements, je vous dirai simplement: « Mieux vaut prévenir que guérir!» Et si ça ne fait pas votre affaire, écrivez à la charmante kinésiologue, à l’adresse amelie_plante@hotmail.com. Amélie vous donnera davantage de conseils et de recommandations.

dimanche 4 avril 2010

Quand stationnement rime avec découragement, il est temps de prendre les devants.

« Les femmes ne savent pas conduire! », préjugé tenace que je tentais désespérément de combattre, mais hélas, j’ai renoncé à gagner cette bataille. Dans la vie, des évènements se présentent, sans même vous demander la permission. Ils vous sautent en pleine face et bon Dieu que vous préféreriez être sourd et aveugle lorsqu’ils surviennent.


La semaine dernière, je sors du centre commercial, paisiblement, clés dans les mains, direction ma voiture. À ce même moment, j’aperçois une Chevrolet Malibu, beige, conduite par une femme d’une quarantaine d’années. Mes yeux repèrent également un espace de stationnement libre. Flairez-vous le danger? Parce que moi, tellement je le renifle, je lancerais illico un SOS. La voiture se dirige alors dans l’endroit disponible. À défaut de s’arrêter, comme tout individu normal et à jeun aurait fait, elle fonce dans le pare-chocs de l’auto garée devant elle. « BANG » Prévisible, vous me direz? Mais moi, jeune femme utopiste, j’y croyais encore au « perfect woman parking ». L’histoire s’est finalement terminée avec la présence d’un témoin et d’un agent de sécurité, mais je n’entrerai pas dans les détails par respect pour la femme. À l’inverse, cet incident m’a donné le goût de créer une liste de trucs et de recommandations pour réussir à se stationner. À noter, les conseils donnés ne sont pas nécessairement suivis par la personne qui les proposent et l’auteure ne se considère pas « pro » du stationnement, mais simplement habile comme un chat.


Voici les 10 leçons de prettytomboy.
1- Soyez conscients de tout ce qui vous entoure. Observez l’environnement et prenez garde aux piétons puis aux autres véhicules.
2- Assurez-vous de bien connaître les dimensions de votre voiture.
3- Afin d’éviter les égratignures, renoncez à vous stationner près d’une voiture en mauvais état, car le propriétaire ne se préoccupe guère de l’apparence de son véhicule, donc du vôtre.
4- Abstenez de vous garer derrière une mini-fourgonnette. Au volant de ce type de véhicule, la vision est réduite, le calcul des distances est plus difficile donc, possibilité d’un accrochage.
5- Lors d’un stationnement à 90 degrés, privilégiez celui à reculons, car il vous permet de prendre possession d’un espace plus étroit et de sortir facilement de votre emplacement.
La méthode :
a- Placez l’arrière de votre voiture vis-à-vis le derrière ou le devant du véhicule situé à côté de l’espace libre.
b- Reculez à une vitesse lente tout en regardant constamment autour de vous.
c- Une fois dans votre espace, remettez votre voiture parallèle à l'autre et assurez-vous que votre volant est bien droit.
d- Je vous en supplie, ne collez pas le véhicule à votre droite, car si le propriétaire est incapable d’entrer dans sa voiture, innocemment, il ne se gênera pas pour abîmer la vôtre.
6- Lors d’un stationnement en parallèle entre deux voitures, il est important de savoir quand vous devez tourner votre volant.
La méthode
a. Placez votre voiture parallèlement au trottoir et mettez votre rétroviseur vis-à-vis celui du véhicule stationné à l’avant.
b. Reculez jusqu'à ce que votre rétroviseur de droite soit au niveau du phare arrière du véhicule de devant.
c. À ce moment-là, tournez votre volant en direction du trottoir jusqu'à ce que l'axe central de votre voiture s'aligne avec le phare (coté trottoir) de la voiture derrière vous.
d. Ramenez votre volant de l’autre bord et reculez le long du trottoir. Voyez si vous n'êtes pas trop collés aux deux voitures et le tour est joué.
7- N’oubliez pas que tout véhicule routier doit être stationné à, au plus 30 cm de la bordure la plus rapprochée de la chaussée. Si vous pensez que cette règle n’est pas appliquée, j’ai moi-même méritée une amende à 2hres 15 du matin, pour avoir enfreint ce règlement.
8- Si vous faites un stationnement en parallèle, évitez de laisser un espace tellement grand qui empêcherait des voitures de se garer. Si la rue permet à 10 véhicules de se stationner, ce n’est pas normal qu’il y en ait seulement 7.
9- Prenez votre temps. Y’a pas le feu! Vous pouvez recommencer, ou faire de petits ajustements afin de replacer votre véhicule correctement.
10- Finalement, «
hit an run », à ne pas faire SVP! Meilleure idée? Petit mot sur le pare-brise, merci.


Je viens de vous énumérer mes 10 principes de « l’art de bien se garer ». Premièrement, ces éléments s’adressent autant aux femmes qu’aux hommes, anxieux de prendre le volant. Deuxièmement, vous n’êtes pas obligés de tester mes conseils, car je suis moi-même une fille. Troisièmement, je suis ouverte à tous commentaires pertinents qui amélioreraient ma liste. Et finalement, qui embarque avec moi? :)


P.S. je vous laisse avec une vidéo où le conducteur ne se gêne pas de faire des ajustements… http://www.youtube.com/watch?v=iLKR9tCiwvA



jeudi 25 mars 2010

Qu'est-ce qu'on veut?

Tiger Woods par-ci, Tiger Woods par-là ! L’homme sincère et pardonnable ou l’hypocrite inexcusable? Un retour au jeu acclamé ou une réapparition à Augusta huée? Et moi je dis : « I’m fed up ! » D’ailleurs, pour ne pas faire une « écoeurantite aiguë », je m’abstiendrai d’élaborer une stratégie pour le golfeur souffrant de troubles sexuels et je me retiendrai de donner mon point de vue à propos de son retour à la compétition au Tournoi des Maîtres après un peu plus de quatre mois d’isolement. Cependant, je refuse de refouler mon désir de m’exprimer sur un sujet que cette controverse m’inspire ; la relation entre l’athlète et son public.


Un athlète, qu’il soit hockeyeur, patineur, plongeur, qu’il pratique un sport professionnel ou amateur, il est obligatoirement exposé à un public réceptif ou résistant, et je n’y vois aucun problème. Mais là où je sens un mélange d’amertume et d’agitation dans mon âme, c’est lorsque le public adopte un comportement changeant, voire même capricieux et se donne le droit de critiquer les choix ou les décisions d’un athlète. Ce que je veux dire, c’est que souvent, le public croit qu’un athlète doit inévitablement symboliser la perfection et qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Par exemple, nous admirons Latendresse qui joue pour Montréal, puis nous le huons, car il ne livre pas la marchandise et nous crions « bon débarras ! » lorsqu’il est échangé au Wild. Nous faisons l’éloge des 4 victoires consécutives de Tiger Woods au Tournoi des Maîtres et lorsque nous apprenons qu’il a commis une infidélité, nous voulons le lapider. Nous sommes fiers de clamer haut et fort que Jacques Villeneuve est québécois lorsqu’il remporte le championnat du monde de Formule 1 en 1997 avec l’écurie Williams et un sentiment de honte nous envahit au moment où il lance son album Private Paradise. J’en ai marre de cette intolérance envers les personnalités connues. Est-ce que moi, quand je me mets les pieds dans les plats, quand je fais une bourde ou quand je tiens des propos anodins, me juge-t-on, me dénigre-t-on? Bon j’avoue, je ne suis pas encore une grande vedette qui doit porter des verres fumés pour passer incognito et mes deux vrais fans sont mon père et ma mère, mais là n’est pas la question. Qu’est-ce qu’on veut, qu’est-ce le public veut? Qu’est-ce qu’on attend réellement d’un athlète ?


Il va de soi qu’au moment où la popularité d’un champion augmente et que sa vie devient publique, ses responsabilités se multiplient et ses comportements doivent être exemplaires. J’en suis pleinement consciente. Ces individus d’exception ont choisi d’être devant la scène, de s’afficher au grand jour, donc ils doivent absolument prendre en considération cet aspect qui influencera leur manière d’agir et d’être. Mais au-delà de cette attitude honorable qu’il doive adopter constamment, vous ne trouvez pas que le public exige à tout prix l’excellence d’un athlète à tous les niveaux? Je vous lance cette question, car je suis moi-même dans la confusion. Mais en ce qui me concerne, être témoin d’une erreur, d’un échec, d’une contreperformance de la part d’un athlète, cela montre, à qui veut le voir, qu’au-delà du modèle, il y a également un « humain » comme vous et moi. Je n’excuse pas les gestes inappropriés qu’un champion commet, par exemple (dopage, tricherie, adultère, ivresse, etc), mais je crois sincèrement qu’un athlète n’est pas un Dieu tout puissant. Et même si je ressens de la déception ou de l’indignation envers un tel comportement, le talent d’un athlète reste le talent d’un athlète. Ce sont ses capacités physiques et stratégiques qui nous font vivre des émotions intenses, non ? Voir Halak qui fait un arrêt sensationnel à 5 secondes de la fin pour donner la victoire à son équipe, observer Woods qui fait un « eagle » ou admirer Anderson sur sa planche à neige, c’est ça que j’aime !


Quoi qu’il en soit, peu importe ce que je pense, car je ne possède pas la vérité absolue, il y aura toujours une forme de dualité entre l’image d’un athlète et ce qu’il doit dégager pour satisfaire son public. Exige-t-on trop de celui-ci ou est-il dans l’obligation d’être parfait ? Mais je terminerai avec ce proverbe : La perfection n’existe pas. Ce que l’on nomme « perfection » n’est que l’imperfection la moins notoire. À vous d’en tirer votre propre conclusion. Ah puis n’oubliez pas, le 8 avril prochain, Tiger Woods fait son retour ! :)

jeudi 18 mars 2010

Si je pêche, ce n’est pas péché. Chassez vos préjugés!

À l’âge de 5 ans, mon père m’a diagnostiqué le syndrome “je veux tout”. La maladie étant à un stade trop avancé, donc inopérable, mon entourage n’eut d’autre choix que de m’offrir un environnement adéquat pour gérer mes nombreuses crises. À l’âge de 6 ans, j’ai exigé de ma mère qu’elle m’amène pêcher. À cet instant, elle m’a souri avec douceur et d’un air étrangement content. « Certainement mon cœur » : m'a dit ma maman, pour qui la pêche représente un fruit à chair juteuse et à la pelure velue. Malgré son absence de connaissance en la matière, ma génitrice savait fort bien qu’une canne à pêche se révélait être une nécessité absolue pour pratiquer ce loisir. D’ailleurs, sa pensée appréhendait la complexité d’un tel instrument. Et bien, croyez-le ou non, mais pour satisfaire le désir de sa fille, c’est-à-dire, moi, elle a réellement fabriqué, « patenté » oserais-je dire, de ses propres mains, une canne à pêche. Et avec quoi pensez-vous? Avec du fil de corde à linges, une branche tombée d'un d'arbre et un clou recourbé pour l’hameçon. C’est ainsi qu’elle a entraîné mes deux cousines, ma sœur et moi, à la rivière près de chez nous, la rivière l’Assomption, et qu’elle nous a initiées à la pêche. J’ai pêché que dalle! Il va de soi que partir à la conquête de poissons dans un endroit où la présence d’espèces aquatiques est quasi inexistante, représente une difficulté majeure, mais à l’époque, ma candeur et ma fougue me donnaient espoir. Néanmoins, la conclusion de tout ça est très simple. Nous, la gang de filles, vierges de la pêche, avons passé un moment de plaisir, de détente et de ressourcement.


« Mais où veux-tu en venir? », vous me direz. Aujourd’hui, mon objectif : vous démontrer que la chasse et la pêche ne sont pas seulement une affaire de gars. Hier, arrivée à la tabagie pour me procurer un magazine, je suis tombée sur « sentier chasse pêche », que j’ai acheté, 5.25$ plus taxes. Je tiens à préciser que l’achat de cette revue n’est pas fréquent, mais une fois de temps en temps, j’apprécie libérer mes pulsions masculines. Je me suis donc mise à feuilleter cette publication. Mes yeux se sont arrêtés à la page 77, qui avait pour titre « Fauniquement femme…de bois ». C’était un article qui avait pour toile de fond un programme réservé à la gente féminine, qui promettait une fin de semaine dans l’univers de la chasse, de la pêche et du plein-air. Vraiment, wow! Active depuis plus de 10 ans, cette initiative comprend le transport en train, le maniement sécuritaire des armes à feu, le tir à l’arc, la manipulation d’un moteur hors-bord, l’initiative à la conduite d’un canot, l’apprentissage des notions élémentaires de la pêche à la mouche, la découverte des techniques de pêche au lancer léger, la pratique de la pêche en lac ainsi qu’un atelier sur la préparation culinaire du poisson. Encore, wow! Imaginez-vous au cœur de la nature, en Haute-Mauricie, à la réputée Seigneurie du Triton, à vivre une expérience hors du commun tout en vous évadant de la vie urbaine stressante. Imaginez-vous en train de manier une arme, de tenir une canne à pêche, de cuisiner le poisson que vous même avez pêché. Quel sentiment d’accomplissement, quelle fierté!


En ce qui me concerne, lire l’expression « pêche à la mouche » a suscité en moi un sentiment assez intense me donnant follement envie d’en apprendre davantage sur cette activité qui, chaque année, attire de nouveaux adeptes de tous âges. Tout d’abord, contrairement à ce que je croyais, car l’éducation de ce « sport », hélas ne s’apprend pas à l’école, les mouches pour la pêche ne se limitent pas à la reproduction de petits insectes volants. Le terme « mouche » représente tout leurre constitué de poils, de plumes ou autre matériel naturel ou synthétique attaché à un hameçon. Si la mouche constitue l’accessoire principal pour appâter la proie, vous avez également besoin d’une canne, communément appelée « fouet », un moulinet qui possède une fonction de réserve de fil et une soie qui est l’élément propulseur du leurre. Il existe différents types de cannes et de moulinets. Quant aux choix de la soie, il faut s’intéresser à trois paramètres; le poids, le profil et la densité. L’équipement en entier doit être choisi en fonction de votre type de pêche et des espèces de poissons que vous voulez taquiner. Après vous être outillés adéquatement, il ne vous reste plus qu’à maîtriser le « fameux » lancer. J’utilise le terme « fameux », car son exécution constitue un paramètre fondamental à la réussite du lancer. Je viens de faire un bref résumé de cette activité, à laquelle j’aimerais grandement m’adonner en raison de son coefficient de difficulté élevé. En ce qui a trait à l’ABC de la technique, je laisserai le soin à un expert de vous l’expliquer. Je ne peux quand même pas tout faire pour vous.
Finalement, la chasse et la pêche ne peuvent rendre personne indifférent et s’adressent AUTANT aux hommes qu’aux femmes. Les deux sexes peuvent trouver en ces activités de plein-air une manière d’atteindre un sentiment de bien-être. Que ce soit pour l’environnement naturel, la passion des espèces animales ou aquatiques, la technique du sport, le challenge ou la complicité avec le milieu, vous serez en mesure de vivre une expérience unique, de vivre « votre » expérience. Alors c’est décidé, je m’organise un week-end, direction Haute-Mauricie, afin de profiter pleinement de l’air pur et d’apprendre la pêche à la mouche sans les conseils de ma mère. Des volontaires? :)


Pour les femmes qui désirent en savoir davantage sur le programme « fauniquement femme », voici l’adresse : http://www.fedecp.qc.ca/evenement_viaRail.html

Pour vous messieurs, car je n’oserai jamais vous mettre à l’écart, voici un site intéressant avec des forfaits de pêche, de chasse et même des forfaits combinés: http://www.norpaq.com/fr/fishing.html

samedi 13 mars 2010

Ode à elles...

En début de semaine, nous avons célébré la journée internationale de la femme. Le 28 février dernier, en apprenant que 56% des médailles gagnées aux Jeux de Vancouver avaient été remportées par des athlètes féminines, nous avons manifesté notre fierté. Et aujourd’hui, je continue de festoyer en honorant les « superwomen » qui ont influencé et marqué à leur manière, l’univers sportif. Autrement dit, faites entrez le chœur, sortez trompettes et tambours, le moment est venu de faire une ode triomphale destinée à mes athlètes préférées.


Tout d’abord, petit récapitulatif. Le parcours des femmes dans le sport ne s’est pas franchi en claquant des doigts, mais par chance, le sentier tapissé d’orties pour arriver à la ligne d’arrivée, s’est finalement transformé en un magnifique champ de roses. La relation des femmes avec le sport commence durant la Grèce Antique. À cette période, prendre part aux épreuves olympiques ou simplement assister aux compétitions, leur est interdit. Tout au long du 18ème et 19ème siècles, les femmes bourgeoises commencent à pratiquer l’activité physique dans les ligues, les clubs, au grand désarroi des médecins. Et pourquoi ce sentiment d’inquiétude ressenti par ces professionnels de la santé? Ceux-ci craignent des risques pour le système reproducteur et entre autre, que le corps des femmes devienne trop musclé causant ainsi une baisse de désir et d’excitation de leur mari. Hum..."no comment". C’est en 1896, durant les Jeux olympiques modernes fondés par Pierre de Coubertin, que les femmes peuvent enfin applaudir les performances masculines. En voilà une chance! Cette chance se poursuit jusqu’en 1900 donnant enfin le droit aux femmes de participer à cet événement grandiose. Mais est-ce un cadeau empoisonné? Si les femmes sont enfin reconnues comme athlètes, on leur défend, jusqu’en 1928, les épreuves d’athlétisme jugées trop épuisantes pour ces êtres fragiles. Cependant, ces combattantes ne disent pas leur dernier mot. Si en 1928, 227 athlètes féminines sont présentes, en 1960, on en retrouve 611 et en 1980, 1115. Le nombre de participantes a définitivement augmenté tout au long des années. D’ailleurs, dernièrement aux Jeux de Beijing de 2008, environ 4700 femmes y ont participé, représentant 42%. Un record atteint et vraisemblablement un grand pas pour la femme!


J’arrive enfin à l’étape tant attendue du dévoilement de mes coups de cœur. Quelle femme n’a jamais rêvé profondément d’être une gymnaste, de démontrer agilité et puissance, d’exécuter des passages rythmés et gracieux sur un accompagnement musical ou de lâcher la barre avec un salto arrière tendu? En ce qui me concerne, je peux vous dire que mon absence de coordination, de souplesse, de finesse, d’adresse, de légèreté, bref nommez-les, me donne envie de me retrouver aux barres asymétriques, dans un justaucorps en velours orné de paillettes dorées et d’être acclamée par la foule qui ne cesse de crier mon nom tout en pleurant de joie. Scénario un peu trop utopique, mais pour la véritable gymnaste Nadia Comaneci, surnommée la « fée de Montréal », c’est une performance réelle et unique qu’elle a livrée aux Jeux de 1976. Grâce à son enchaînement aux barres asymétriques, elle obtient la note maximale de 10 et devient la première gymnaste à réaliser cet exploit aux JO. Merci youtube de me permettre de revivre à chaque jour ce moment si célèbre.


Si la gymnastique a fait partie de sa vie pendant cinq ans, c’est le plongeon qui lui a permis de réaliser son rêve olympique au tremplin de trois mètres. Québécoise et gagnante de la première médaille canadienne de l’histoire des Championnats mondiaux aquatiques de Rome en 1994, vous l’avez probablement deviné, je parle d’Annie Pelletier. Symbole de détermination et de ténacité, elle a réussi à effectuer une remontée historique en passant de 17ème lors des préliminaires, de 12ème lors des demi-finales pour finalement accéder à la troisième marche du podium avec son dernier plongeon aux Jeux d’Atlanta en 1996. Maintenant analyste d’épreuves en plongeon, elle représente pour moi une source de motivation, un modèle. Un jour, je me retrouverai peut-être, moi aussi, devant un micro aux côtés d’Yvan Ponton ou d’Hélène Pelletier, à commenter le style de jeu de Nadal et d’Henin. D’ailleurs, un signe évident m’est envoyé par une force du ciel : Annie Pelletier est née la même journée que moi, soit le 22 décembre. Je ne pourrai donc pas échapper à mon destin… :)


Finalement, porteuse de la flamme olympique à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Vancouver 2010, Catriona Le May Doan est quant à moi une athlète importante dans le domaine du sport. Non seulement la reine de la glace a gagné la médaille d’or aux Jeux de Nagano de1998 dans l’épreuve du 500 mètres en patinage de vitesse courte piste, mais elle a également fait un doublé 4 années plus tard à Salt Lake city. Je lui lève mon chapeau, car le patinage de vitesse me semble être un sport si intense et exigeant physiquement. Bravo à cette athlète qui a reçu l’Ordre du Canada, la plus haute distinction civile remise au Canada.


Je viens de peindre un portrait de 3 athlètes féminines, de trois héroïnes du sport qui me donnent envie de clamer haut et fort que je suis fière d’être une femme. J’aurais pu continuer à vous énumérer une liste interminable de symboles de force et de fierté, mais je m’abstiendrai. Je crois sincèrement que, peu importe la performance qu’une athlète a pu réaliser au cours de sa carrière, celle-ci a réussi à essarter les broussailles sur le chemin qui mène à la réussite. Les traces ineffaçables et les marques qui seront laissées nous permettront de nous reconnaître et d’évoluer en tant que femme pour un meilleur futur. Sur cette mélodie lyrique, je remercie athlètes du passé, du présent et de l'avenir...

jeudi 4 mars 2010

Une passion qui devient une obsession?

«Maman, moi mon rêve c’est de gagner la médaille d’or aux Jeux Olympiques ». « Maman, moi je rêve de participer aux Jeux Olympiques. » À première vue, ces deux phrases semblent des plus similaires. Mais lisez attentivement. Voyez-vous une certaine nuance? Participer? Gagner? Un mot, un seul et unique mot, peut changer d’une façon drastique la signification d’une phrase. D’ailleurs, se peut-il que ce terme poursuive, obsède tellement un athlète qu’il n’arrive plus à contrôler son corps et son âme? Je viens de passer 17 jours devant ma télévision à admirer des athlètes, à ressentir de l’excitation et de la déception et j’en suis arrivée à me demander : « Mais merde, pourquoi cette préoccupation constante de gagner une médaille? Entre vous et moi, c’est juste un morceau de métal, non?


La plupart des athlètes, dotés d’un talent inné, s’entraînent depuis très longtemps, voire même depuis qu’ils peuvent marcher. Les années passent et leurs habiletés naturelles et acquises se développent. Ils évoluent en tant que personnes, mais principalement en tant qu’athlètes. Ils prennent également conscience de leurs capacités physiques et mentales pour finalement arriver à l’étape clé de leur cheminement : se fixer des objectifs, des buts à atteindre. Ils rêvent aux Championnats canadiens, aux Championnats du monde, aux Jeux Olympiques, à cette « fameuse » médaille d’or, à la gloire. Mais ce rêve si grandiose, si féerique, peut se transformer en un véritable cauchemar lorsque la performance d’un athlète devient une obsession. À vouloir à tout prix devenir le meilleur ou la meilleure, l’athlète s’ajoute un sentiment malsain à l’esprit et peut aisément perdre les pédales. Selon la psychologue Madeleine Halé, « ça devient difficile à accepter quand c’est impossible pour l’athlète de performer de façon suffisante à pouvoir atteindre son but et que l’athlète continue aux dépens de sa santé, sa vie émotive et sociale… » J’ai eu la chance de faire une entrevue avec une ancienne olympienne et je peux vous dire que le regard de cette athlète m’a fait comprendre que pour certains, terminer une carrière avec une médaille d’argent au cou et non d’or, est un échec. Arriveront-ils un jour à faire leur deuil?


Si certains athlètes en font une maladie, à l’inverse, d’autres ne cherchent pas à récolter une médaille d’or, mais plutôt à se dépasser. Amélie Plante, ancienne gymnaste olympienne d’Athènes 2004, qui a travaillé d’arrache-pied pendant 16 ans, a réussi à se créer un monde où sa passion pour le sport était sa source de motivation. Après une non qualification pour les Jeux Olympiques de 2000 à Sydney, Plante s’est acharnée encore quatre autres années pour finalement atteindre son but ultime : « participer » aux JO. « Oui, c’était important la médaille d’or, mais pour moi, je cherchais à « compétionner » contre moi-même. Si je sentais que j’avais fait mon possible pour bien performer, j’étais contente. » Durant sa carrière de gymnaste, Amélie a réussi à relever le grand défi d’un athlète; maintenir son équilibre malgré les défaites.


Dans la vie, rien de grand ne se concrétise sans effort. Oui, on se rappelle et on se rappellera des athlètes qui ont terminé sur le podium. Oui, il est possible qu’on oublie les athlètes qui ont terminé huitième, quinzième et même vingtième au monde. Mais merde, ils sont tous des champions, des héros. L’horrible obsession de la victoire qui torture leur raison et qui dévore leur cœur, il faut qu'ils s'en débarrassent! La réussite d’un rêve passe avant tout par la passion et la réalisation de soi. Ils doivent libérer toute l’énergie qu'ils ont en dedans d'eux sans se limiter. Et peu importe la finalité de leur carrière, l’expérience du sport, à tous les niveaux, fait grandir.


jeudi 25 février 2010

Sans voix...

Je fis des efforts terribles pour me contrôler. Les pleurs montaient, luisaient au bord de mes paupières. Incapable de me ressaisir, de grosses larmes se détachèrent de mes yeux et ruisselèrent doucement sur mes joues. Sans voix, je restais devant la performance de Joannie Rochette. Sans voix, j’étais devant une athlète remplie de courage qui a pu ignorer, ou endormir pendant 2 minutes 50, sa souffrance. Joannie Rochette, tu es une battante. Tu représentes cette force que chaque individu désire posséder afin de surmonter les douleurs du corps et de l’âme. Joannie Rochette, tu me fais réaliser que j’oublie trop souvent de dire à ma mère qu’elle est importante à mes yeux, que je l’aime.


Aujourd'hui, peu de mots sont écrits, mais une émotion collective est ressentie.

À toi Joannie la Grande, ton héroïsme nous marquera à jamais.

À vous, qui avez vécu et qui vivrez des moments épineux, douloureux, songez à ces mots et trouvez votre voix.

« Comme une force en soi

Qui nous retient qui nous soulève

Bien plus que l'on croit

Quand on a mal et qu'on en crève

Cette force en toi

Plus qu'un refuge et qu'un abri

C'est l'instinct qui te redonnera la vie » (paroles de Marie-Élaine Thibert)

mardi 16 février 2010

Dans l'ombre d'un champion...

Donald Dion, vous connaissez? Et Frédéric Jobin? Êtes-vous plongés dans une ignorance totale en lisant ces deux noms? Puis maintenant, si je vous parle de Sylvie Bernier et de Caroline Brunet? Une lumière s’allume j’espère, ou du moins, une légère flammèche scintille? Bernier est la première Canadienne à gagner une médaille d'or en plongeon aux Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles. Quant à Brunet, avec ses 2 médailles d’argent et 1 de bronze aux JO, elle devient la plus grande athlète que le canoë-kayak ait connu. Mais revenons aux deux individus du début. Qui sont-ils? Vous avez une idée? Les « formateurs » de ces deux championnes. Exploiteurs de talent, motivateurs, êtres essentiels à la réussite d’un athlète, les entraîneurs vivent trop souvent dans l’ombre…


Mon objectif aujourd’hui : faire l’éloge du métier d’entraîneur sportif. Vous êtes tous d’avis avec moi que nous venons d’assister, en direct de Vancouver, à deux évènements grandioses gravés à jamais dans nos cœurs canadiens. Après l’or à Turin, Jennifer Heil remporte la médaille d’argent, ici, en territoire connu devant tous ses partisans déchaînés. Par la suite, croyant avoir ressenti assez d’émotions pour au moins les 10 prochaines années de ma vie, Bilodeau le bosseur, devient le premier Canadien de l’histoire à être couvert d’or dans son pays. Mais quels athlètes! De vrais prodiges! À la suite de tels exploits, qui croyez-vous qu’ils remercient lors de leur entrevue? « Je n’avais jamais été aussi bien préparée pour une course, avec le programme « Sur le podium » et les conseils de Dominick, mon entraîneur. » « J'ai été tellement bien entouré par ma famille, mes amis, mon entraîneur… » Bien oui, leur entraîneur, leur alter égo. À travers ces propos, j’ai réellement pris conscience qu’au-delà du talent d’un athlète, il y a un « coach » qui l’accompagne à concrétiser ses projets, à atteindre son but.


Un coach fait partie intégrante d’un athlète. Sans sa présence, ses conseils techniques, son support, un athlète ne pourrait développer son plein potentiel. De toute évidence, la symbiose entre l’entraîneur et l’entraîné se doit d’être parfaite afin d’atteindre le but ultime; l’or aux Jeux Olympiques. Quant à moi, l’exemple le plus représentatif de ce partenariat est le nageur Michael Phelps et son entraîneur. Depuis l’âge de 11 ans, l’américain profite du savoir-faire et du savoir-être de Bob Bowman qui l’initie aux quatre disciplines de la natation. À l’âge de 19 ans, il réussit à décrocher 8 médailles dont six d’or aux Jeux d’Athènes de 2004. N’ayant pas dit son dernier mot, « The Baltimore Bullet » remporte également 8 médailles d’or sur les 8 épreuves auxquelles il participe aux Jeux de Pékin. Pour le champion d’un mètre 93, le titre d’entraîneur représente non seulement l’image d’un mentor, mais également d’un ami, d’un confident, d’un conseiller. Et pour certains, comme Jennifer Heil, le rôle devient celui d’un partenaire de vie.


Si une relation peut être aussi fusionnelle et respectueuse entre deux individus, il va de soi qu’un risque d’incompatibilité peut également survenir à tout moment chez deux personnalités trop différentes. Rappelez-vous de la plongeuse Émilie Heymans. Après 12 années aux côtés de Michel Larouche, la médaillée olympique d'argent et de bronze en plongeon synchronisé met un terme à leur union. Selon elle, un problème majeur de communication et un conflit de personnalité sont à l’origine de cette « rupture ». Malgré ce différend entre les deux, cette athlète et cet entraîneur sont en soi des êtres remarquables qui continueront de croître, de se perfectionner et trouveront leur voie.


Quoi qu’il en soi, je crois que chaque athlète trouve chaussure à son pied. Essayez de vous déplacer avec un soulier uniquement. Impensable! Les deux sont conçus pour «marcher» ensemble. Réunis, ils parcourent un chemin commun jusqu’à la ligne d’arrivée en relevant les défis et en trouvant les solutions aux obstacles…


À vous tous entraîneurs, merci d’être présents dans la vie des athlètes. Merci de développer et construire des individus aussi performants qui nous font vivre une gamme d’émotions en passant de l’excitation au stress, allant jusqu’à l’hystérie et l’inquiétude. Restez qui vous êtes. Et sachez que nous sommes pleinement conscients que derrière chaque athlète exceptionnel se cache un entraîneur tout autant exceptionnel.