Tiger Woods par-ci, Tiger Woods par-là ! L’homme sincère et pardonnable ou l’hypocrite inexcusable? Un retour au jeu acclamé ou une réapparition à Augusta huée? Et moi je dis : « I’m fed up ! » D’ailleurs, pour ne pas faire une « écoeurantite aiguë », je m’abstiendrai d’élaborer une stratégie pour le golfeur souffrant de troubles sexuels et je me retiendrai de donner mon point de vue à propos de son retour à la compétition au Tournoi des Maîtres après un peu plus de quatre mois d’isolement. Cependant, je refuse de refouler mon désir de m’exprimer sur un sujet que cette controverse m’inspire ; la relation entre l’athlète et son public.
jeudi 25 mars 2010
Qu'est-ce qu'on veut?
jeudi 18 mars 2010
Si je pêche, ce n’est pas péché. Chassez vos préjugés!
« Mais où veux-tu en venir? », vous me direz. Aujourd’hui, mon objectif : vous démontrer que la chasse et la pêche ne sont pas seulement une affaire de gars. Hier, arrivée à la tabagie pour me procurer un magazine, je suis tombée sur « sentier chasse pêche », que j’ai acheté, 5.25$ plus taxes. Je tiens à préciser que l’achat de cette revue n’est pas fréquent, mais une fois de temps en temps, j’apprécie libérer mes pulsions masculines. Je me suis donc mise à feuilleter cette publication. Mes yeux se sont arrêtés à la page 77, qui avait pour titre « Fauniquement femme…de bois ». C’était un article qui avait pour toile de fond un programme réservé à la gente féminine, qui promettait une fin de semaine dans l’univers de la chasse, de la pêche et du plein-air. Vraiment, wow! Active depuis plus de 10 ans, cette initiative comprend le transport en train, le maniement sécuritaire des armes à feu, le tir à l’arc, la manipulation d’un moteur hors-bord, l’initiative à la conduite d’un canot, l’apprentissage des notions élémentaires de la pêche à la mouche, la découverte des techniques de pêche au lancer léger, la pratique de la pêche en lac ainsi qu’un atelier sur la préparation culinaire du poisson. Encore, wow! Imaginez-vous au cœur de la nature, en Haute-Mauricie, à la réputée Seigneurie du Triton, à vivre une expérience hors du commun tout en vous évadant de la vie urbaine stressante. Imaginez-vous en train de manier une arme, de tenir une canne à pêche, de cuisiner le poisson que vous même avez pêché. Quel sentiment d’accomplissement, quelle fierté!
En ce qui me concerne, lire l’expression « pêche à la mouche » a suscité en moi un sentiment assez intense me donnant follement envie d’en apprendre davantage sur cette activité qui, chaque année, attire de nouveaux adeptes de tous âges. Tout d’abord, contrairement à ce que je croyais, car l’éducation de ce « sport », hélas ne s’apprend pas à l’école, les mouches pour la pêche ne se limitent pas à la reproduction de petits insectes volants. Le terme « mouche » représente tout leurre constitué de poils, de plumes ou autre matériel naturel ou synthétique attaché à un hameçon. Si la mouche constitue l’accessoire principal pour appâter la proie, vous avez également besoin d’une canne, communément appelée « fouet », un moulinet qui possède une fonction de réserve de fil et une soie qui est l’élément propulseur du leurre. Il existe différents types de cannes et de moulinets. Quant aux choix de la soie, il faut s’intéresser à trois paramètres; le poids, le profil et la densité. L’équipement en entier doit être choisi en fonction de votre type de pêche et des espèces de poissons que vous voulez taquiner. Après vous être outillés adéquatement, il ne vous reste plus qu’à maîtriser le « fameux » lancer. J’utilise le terme « fameux », car son exécution constitue un paramètre fondamental à la réussite du lancer. Je viens de faire un bref résumé de cette activité, à laquelle j’aimerais grandement m’adonner en raison de son coefficient de difficulté élevé. En ce qui a trait à l’ABC de la technique, je laisserai le soin à un expert de vous l’expliquer. Je ne peux quand même pas tout faire pour vous.
Finalement, la chasse et la pêche ne peuvent rendre personne indifférent et s’adressent AUTANT aux hommes qu’aux femmes. Les deux sexes peuvent trouver en ces activités de plein-air une manière d’atteindre un sentiment de bien-être. Que ce soit pour l’environnement naturel, la passion des espèces animales ou aquatiques, la technique du sport, le challenge ou la complicité avec le milieu, vous serez en mesure de vivre une expérience unique, de vivre « votre » expérience. Alors c’est décidé, je m’organise un week-end, direction Haute-Mauricie, afin de profiter pleinement de l’air pur et d’apprendre la pêche à la mouche sans les conseils de ma mère. Des volontaires? :)
Pour les femmes qui désirent en savoir davantage sur le programme « fauniquement femme », voici l’adresse : http://www.fedecp.qc.ca/evenement_viaRail.html
Pour vous messieurs, car je n’oserai jamais vous mettre à l’écart, voici un site intéressant avec des forfaits de pêche, de chasse et même des forfaits combinés: http://www.norpaq.com/fr/fishing.html
samedi 13 mars 2010
Ode à elles...
En début de semaine, nous avons célébré la journée internationale de la femme. Le 28 février dernier, en apprenant que 56% des médailles gagnées aux Jeux de Vancouver avaient été remportées par des athlètes féminines, nous avons manifesté notre fierté. Et aujourd’hui, je continue de festoyer en honorant les « superwomen » qui ont influencé et marqué à leur manière, l’univers sportif. Autrement dit, faites entrez le chœur, sortez trompettes et tambours, le moment est venu de faire une ode triomphale destinée à mes athlètes préférées.
jeudi 4 mars 2010
Une passion qui devient une obsession?
La plupart des athlètes, dotés d’un talent inné, s’entraînent depuis très longtemps, voire même depuis qu’ils peuvent marcher. Les années passent et leurs habiletés naturelles et acquises se développent. Ils évoluent en tant que personnes, mais principalement en tant qu’athlètes. Ils prennent également conscience de leurs capacités physiques et mentales pour finalement arriver à l’étape clé de leur cheminement : se fixer des objectifs, des buts à atteindre. Ils rêvent aux Championnats canadiens, aux Championnats du monde, aux Jeux Olympiques, à cette « fameuse » médaille d’or, à la gloire. Mais ce rêve si grandiose, si féerique, peut se transformer en un véritable cauchemar lorsque la performance d’un athlète devient une obsession. À vouloir à tout prix devenir le meilleur ou la meilleure, l’athlète s’ajoute un sentiment malsain à l’esprit et peut aisément perdre les pédales. Selon la psychologue Madeleine Halé, « ça devient difficile à accepter quand c’est impossible pour l’athlète de performer de façon suffisante à pouvoir atteindre son but et que l’athlète continue aux dépens de sa santé, sa vie émotive et sociale… » J’ai eu la chance de faire une entrevue avec une ancienne olympienne et je peux vous dire que le regard de cette athlète m’a fait comprendre que pour certains, terminer une carrière avec une médaille d’argent au cou et non d’or, est un échec. Arriveront-ils un jour à faire leur deuil?
Si certains athlètes en font une maladie, à l’inverse, d’autres ne cherchent pas à récolter une médaille d’or, mais plutôt à se dépasser. Amélie Plante, ancienne gymnaste olympienne d’Athènes 2004, qui a travaillé d’arrache-pied pendant 16 ans, a réussi à se créer un monde où sa passion pour le sport était sa source de motivation. Après une non qualification pour les Jeux Olympiques de 2000 à Sydney, Plante s’est acharnée encore quatre autres années pour finalement atteindre son but ultime : « participer » aux JO. « Oui, c’était important la médaille d’or, mais pour moi, je cherchais à « compétionner » contre moi-même. Si je sentais que j’avais fait mon possible pour bien performer, j’étais contente. » Durant sa carrière de gymnaste, Amélie a réussi à relever le grand défi d’un athlète; maintenir son équilibre malgré les défaites.
Dans la vie, rien de grand ne se concrétise sans effort. Oui, on se rappelle et on se rappellera des athlètes qui ont terminé sur le podium. Oui, il est possible qu’on oublie les athlètes qui ont terminé huitième, quinzième et même vingtième au monde. Mais merde, ils sont tous des champions, des héros. L’horrible obsession de la victoire qui torture leur raison et qui dévore leur cœur, il faut qu'ils s'en débarrassent! La réussite d’un rêve passe avant tout par la passion et la réalisation de soi. Ils doivent libérer toute l’énergie qu'ils ont en dedans d'eux sans se limiter. Et peu importe la finalité de leur carrière, l’expérience du sport, à tous les niveaux, fait grandir.